Témoignage : la maison Saint Joseph et ses fournisseurs 2/2

l'accent donné à la qualité des lieux de vie
De bons fournisseurs pour agrémenter les lieux de vie

Témoignage : la maison Saint Joseph et ses fournisseurs

Deuxième volet du témoignage de Monsieur Renaudin, directeur de la maison Saint Joseph à Nancy. Il nous livre aujourd’hui son éclairage sur sa politique vis-à-vis de ses fournisseurs … Dont Eau et Cie fait partie.

La gestion des fournisseurs à la maison Saint Joseph à Nancy

C’est un point sous-estimé dont on ne mesure pas toujours l’importance. À chaque fois que j’arrive dans un établissement avec des fonctions de dirigeant, je mets tous les contrats des fournisseurs à plat. Je m’entretiens d’abord avec les prestataires en place. Si, à qualité équivalente de services, les tarifs des concurrents sont identiques, je privilégie le contrat en cours. Je ne cherche pas non plus à tout prix les tarifs les moins élevés, mais j’accorde une importance énorme au travail en local. En fait, ça ne me dérange pas dans l’absolu de travailler avec des grands groupes internationaux, mais à la seule condition qu’ils soient aussi implantés en local. J’ai donc des cuisinistes locaux qui travaillent dans l’établissement depuis des années et ça me convient parfaitement. Donc, en effet, j’aurais pu travailler avec Ellis s’ils avaient eu une politique locale, mais Ellis est un trop gros groupe qui n’a pas du tout une approche locale. Ils avaient un gros écart de différence avec Monsieur Chobert (le gérant d’Eau et Cie) à ce niveau-là.

Le choix d’installer des fontaines à eau dans l’Ehpad  Saint Joseph

D’abord des fontaines à eau dans l’espace d’accueil

L’établissement ne disposait pas de point d’eau dans le hall d’accueil. Je crois que c’est lors d’un épisode de canicule que l’idée m’est venue d’en installer un m’est venue, à moins que ce ne soit un résident qui me l’ait suggéré, je ne me souviens plus très bien. J’ai creusé le sujet sur mon réseau. L’ehpad Simon Bénichou m’a très vite recommandé la société Eau et Cie en laquelle ils avaient toute confiance. Le fait d’installer une fontaine à bonbonnes m’a à peine effleuré l’esprit. Je sais que le système à bonbonnes peut produire de l’eau stagnante et je suis de toute façon hostile au plastique quand je peux m’en passer. De plus l’eau de Nancy est très potable. C’est pour ces raisons que mon choix s’est porté sur une fontaine sur réseau.

Puis des fontaines d’Eau et Cie pour la restauration à la maison Saint Joseph

Pour la restauration, on avait des bouteilles en plastique. On en a encore, mais on est en train de faire la transition. Pour moi, la bouteille de plastique, elle a beaucoup de vices. Déjà, elle engendre des déchets en plastique, alors qu’on veut réduire nos déchets. Elle crée aussi énormément de TMS (troubles musculosquelettiques) : quand vous manipulez des packs d’eau, eh bien 6 bouteilles d’eau d’1,5 l c’est 9 kg à chaque bras… Ça induit aussi de gros lieux de stockage, ce qui crée une autre problématique. La somme de ces problématiques a pesé lourd dans ma vision à ce niveau. Maintenant les choses sont complètement différentes. Désormais, j’ai mes tireuses d’eau pétillante et eau fraîche à chaque étage.

L’installation actuelle de fontaines à eau dans la maison Saint Joseph

Dans la chronologie, pour la maison Saint Joseph,  j’ai d’abord eu à l’accueil la fontaine qui faisait eau fraîche et eau tempérée avec distributeur de gobelets. C’était la première prestation. Maintenant j’ai deux fois trois tireuses, comme des tireuses à bière dans deux salles de restauration avec eau pétillante, eau fraîche et eau tempérée. Je suis en train de faire la transition puisque j’attends les pichets qui nous permettront de servir l’eau dans les salles à manger — de plus les pichets, c’est quand même plus sympa que des bouteilles d’eau. Et en parallèle je suis en train d’acheter des gourdes en aluminium d’un format de 50 cl pour les résidents et le personnel. Le but est de remplacer les petites bouteilles d’eau qu’on distribuait dans chaque chambre. Car l’inconvénient des bouteilles d’eau également, c’est que quand on les ouvre, on met la main dessus on est obligés de les jeter rapidement. Les gourdes offrent bien plus de garanties au niveau sanitaire, elles sont sans plastique, on ne fait que vider l’eau et on garde le récipient.

Les étapes de la décision d’installer des fontaines à eau

Dans la logique, c’est toujours moi qui porte le projet initial. Le projet final est participatif. J’ai refait des cuisines dans chaque salle de restauration, des cuisines, « comme à la maison », mais axées sur la restauration collective, pour que les salariés puissent cuisiner. C’est la raison pour laquelle j’ai contacté Monsieur Chobert : pour fonctionner avec des tireuses d’eau pétillante et à partir de là il m’a proposé différents modèles. Du coup j’ai soumis tous ces choix possibles à mes équipes. La sélection a été validée avec le personnel. De même pour l’endroit où les tireuses devaient être placées. Je voulais deux tireuses similaires. On a pris des tireuses sans système de robinet pour éviter qu’un résident un peu désorienté vienne se laver avec de l’eau pétillante… L’inconvénient avec les tireuses, c’est que maintenant les gens demandent des bières (rires). Bref, j’ai deux fois trois tireuses et j’ai également une automatique, une fontaine qui offre de l’eau pétillante, de l’eau fraîche et de l’eau tempérée avec une machine d’un seul bloc. Et comme au quatrième étage j’ai une autre fontaine il n’y a pas de cuisine j’ai commandé à Monsieur Chobert un troisième lot de tireuses puisque mon conseil d’administration a validé la quatrième cuisine. Et cette fontaine eau pétillante va être mise à l’accueil à la place de l’autre.

Une nouvelle organisation plus efficace avec les fontaines à eau

Avec les collaborateurs de la maison Saint Joseph

J’ai dû faire preuve de pédagogie en expliquant les choses. A mes collaborateurs tout d’abord. On a pu me dire en effet « oui, mais c’est nous maintenant qui allons remplir les pichets »  A quoi j’ai répondu « Oui, mais à côté de ça, l’avantage c’est que vous n’allez plus manipuler des gros volumes ». Et pour ce qui concerne la gestion de la maison, il faut savoir que j’ai des containers de déchets en plastique chaque semaine. Donc ce sera toujours ça de moins. Donc au bout du compte un certain consensus se fait autour du projet. D’autant que les gourdes choisies le sont avec le personnel. Il y aura des gourdes pour le personnel et des gourdes pour les résidents. Je sais que dans un premier temps certains résidents ne vont pas être contents, mais je sais qu’ils vont s’y habituer et que le projet va dans le bon sens des choses. De toute façon à terme, les bouteilles en plastique sont amenées à disparaître. À partir de là, chacun se doit d’être éco responsable. Au-delà du management participatif, je ne suis pas perturbé par le fait d’être autoritaire lorsque je sais qu’il s’agit d’une décision légitime.

La réaction des résidents à l’installation des fontaines à eau

Les résidents s’y habituent petit à petit. Ils n’ont pas encore les pichets. Mais celui qui veut remplir un verre d’eau pétillante ou une bouteille le fait sans problème. Car j’ai encore pour un temps la double distribution eau pétillante en plastique et en distributeur, même si ça reste transitoire.

Le choix de la formule d’acquisition d’une fontaine à eau

J’aurais pu opter pour un contrat de location seul. J’ai finalement choisi un achat couplé à un contrat d’entretien. Ça correspond à ma politique d’investissement dont je vous ai parlé. Il se trouve qu’aujourd’hui j’ai une structure qui a de la trésorerie. Ce qui me permet de payer en one shot. Quant à la dépense liée au contrat d’entretien, je l’amortis sur 3 ans. Ce qui fait que dans 3 ans je pourrais libérer à nouveau cette disponibilité sur le plan comptable pour investir dans un autre domaine. D’autant que ces tireuses, je sais que je vais au moins les garder 10 ans.… Alors que si j’avais une location, ce serait une charge fixe que j’aurais tout le temps. Tandis qu’avec cette option, au bout de la quatrième année, je suis libre, c’est-à-dire qu’il n’y a plus d’investissement sur le produit.

Mon avis sur Eau et Cie

Je recommande déjà Eau et Cie à mes confrères d’autres maisons de retraite. Si on me demande un avis en la matière, je réponds que vous êtes réactifs. Je sais que je peux trouver un peu moins cher, mais je sais aussi que la prestation d’Eau et Cie vaut plus que largement son prix et qu’elle n’a rien à voir avec d’autres concurrents. Par exemple, Monsieur Chobert a installé une tireuse avec des réglages particuliers. Je sais que quand je l’appelle, il vient dans la journée ou au pire le lendemain. Ce qui est appréciable. Je sais qu’il va mettre des priorités sur le service client et ça correspond à ce que je recherche. Donc, non seulement je recommanderai Eau et Cie, mais je l’ai déjà fait, pour peu que la zone géographique corresponde, bien sûr. Si on me le demande, je réponds « moi, je ne m’adresse qu’à eux » et je sais qu’ils peuvent travailler sur le Grand Est sans aucun problème. C’est aussi la raison pour laquelle, lorsqu’on m’a proposé de participer à ce blog, je n’ai pas hésité une seconde à le faire. Je n’ai pas du tout l’impression de me fourvoyer en la matière.

 

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